Une tradition artisanale et séculaire transmise de génération en génération. Le tissage des tapis en Algérie, répond à un rituel ancien et précis.

D’abord la laine est soigneusement prélevée (tonte des moutons), puis lavée à la main, et séchée au soleil.
Elle est ensuite peignée (à l'aide d'un peigne I El M'chet I المشط ), cardée ( cardes | kerdache Iالقرداش ), puis filée (Fuseau en bois I El Merzel I المغزل).

Une fois la laine filée, elle est teinte de manière traditionnelle.

Pour la teinture, les tisseuses recourent notamment aux épluchures de grenades, au henné, à l’écorce de noyer et à d’autres pigments naturels.

Pour finir, la laine est tissée sur un métier à tisser traditionnel, et les motifs prennent forme.

Des motifs évocateurs, entre autres, des bijoux traditionnels algériens, du croissant lunaire, des lances…
La confection d’un tapis peut prendre jusqu’à trois mois, en fonction de la taille du tapis et de la richesse des motifs.